26 April 2015

To imitate feathers

Charging Bull

The famous hand painted fishnet décor adorning these animals (from Herend porcelain manufactory) took form in 1858 when a Herend painter became inspired by a fish scale design he saw on a Chinese porcelain plate and painted a similar pattern onto a rooster figurine to imitate feathers. The rest is history.


Deer with Fawn

Dragonfly on Grass

Elephant

 Elk

 German Shepherd

 Giraffes

 Gorilla

 Horse

 House Wren

 Standing Bear


This search @ pinterest is about Herend fishnet porcelain and this link (FIGURINES) was pretty useful to me.



20 April 2015

Chequer-work


Later in life, architect and artist Charles Rennie Mackintosh worked largely as a watercolourist, painting on paper numerous landscapes and flower studies.


 Arbutus (1915)


Fritillaria (1915)

"The drawings of wild flowers which Charles Rennie Mackintosh produced in 1915 are probably the most elegant and delicate of all. Fritillaria is a flower with such obvious appeal for him that it seems odd he had not drawn it before. The chequer-work on its petals is much like many of his decorative stencils, and he acknowledges his debt by repeating the dicing in the signature box. In Southern Britain, as an indigenous plant, Fritillary (Fritillaria meleagris) is a rarity of ancient damp pasture. However, it is commonly grown in gardens." {source}


 Japanese Witch Hazel (1915)


 Mimosa (1924)


 Pine Cones and Needles (1915)


 Rosemary (1915)


 Spurge, Withyham (June 1909)


 Stagthorn, Walberswick (1914)


 Willow Herb, Buxstead (1919)


Winter Stock, Walberswick (1914)


Charles Rennie Mackintosh's online catalogue.



La rue du Soleil

La rue du Soleil, Port Vendres (1926)



11 April 2015

Avant Haussmann

Rue de Venise (vers 1910), une des dernières ruelles du Moyen âge

Aux alentours de 1850 Paris est une ville médiévale, aux ruelles étroites, insalubres et sinueuses. La population grossit à vue d’œil (multipliée par 4 entre 1800 et 1870), les besoins en eau grandissent. Il faut agir vite pour faciliter la circulation, lutter contre l’insalubrité et les épidémies, étouffer dans l’oeuf les potentielles émeutes.

Haussmann, sous l'égide de Napoléon III, a pour mission de rénover Paris. Il ne s'agit pas seulement d'architecture, mais d'un plan d'urbanisme ambitieux, avec percée de boulevards, rénovation des rues, des façades, des espaces verts, des égouts et des monuments publics.

Les amples trottoirs sont plantés d'arbres. Auparavant seuls les boulevards et les quais avaient cet agrément. Il y a donc, en plus, une dimension hygiéniste, le but étant de «donner aux Parisiens de l’eau, de l’air et de l’ombre».


Percement de l'avenue de l'Opéra


Au cours des travaux 20 000 maisons sont détruites et 60% des bâtiments parisiens sont construits pendant cette période. L’immeuble haussmannien offre un bond en avant énorme vers la modernité.

La hauteur est réglementée, de 12 à 20 mètres, en fonction de la largeur de la voie. Cela permet d'avoir des immeubles parfaitement alignés et des lignes de balcon exactement à la même hauteur. La rue-mur. Les murs doivent être impérativement en pierre de taille.

Au 1er étage, que l'on appelait l'entresol, les appartements sont dédiés aux marchands, propriétaires des magasins du rez-de-chaussée. L’étage noble, aux balcons aux ferronneries ouvragées, est le 2e étage (avant la présence de l’ascenseur) et, plus on monte dans les étages, plus la valeur de l’appartement se réduit. Le toit mansardé est réservé aux domestiques.

Une grande nouveauté, le tout-à-l’égout, n’induit pas forcément la présence de salle de bain. On rappelle que la salle de bain n’existe pas en ce temps. L'automobile non plus d'ailleurs.

Gustave Caillebotte, Rue de Paris, temps de pluie (1877)

Haussmann demande aux photographes de l'époque, en particulier Charles Marville, d'immortaliser les quartiers du vieux Paris voués à la démolition lors des transformations sous le Second Empire.



Le Paris du baron Haussmann photographié par Charles Marville


Rue Chanoinesse (de la rue des Chantres)

Rue de Bièvre (du boulevard St-Germain)

Rue de Breteuil (de la rue Vaucanson)

Rue de Glatigny

Rue des Fontaines (de la rue Volta)

Rue des Lavandières (de la place Maubert)

Rue des Marmousets (de la rue St-Landry)

Rue du Gindre (de la rue Madame)

Rue du Marché aux fleurs

Rue Estienne (de la rue Boucher)

Rue St-Nicolas du Chardonnet (de la rue Traversin)

Rue Tirechape (de la rue de Rivoli)


J'ai trouvé ces incroyables photos d'archives @ la State Library of Victoria, en ayant d'abord fait cette recherche (charles+marville+paris). Il y en a des tonnes d'autres.

Documentaire de type fanfaron didactique sur l'entrée de Paris dans la modernité.


Des innovations du baron Haussmann à la construction du périphérique


À lire sur le sujet, de la plume d'un monument de la littérature, La curée d'Émile Zola.


Boulevard Haussmann (du Faubourg St-Honoré)